850 km d’autonomie et recharge en 11 minutes : BYD lâche une bombe technologique
Le constructeur chinois BYD, numéro 2 mondial des voitures électriques, s’apprête à lancer une innovation majeure qui pourrait bien rebattre […]
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L’accueil triomphal de la nouvelle Renault 5 électrique ne saurait masquer certaines imperfections qui pourraient ternir son éclatante réputation. Ce petit bijou, porteur d’un design néo rétro très réussi, se heurte toutefois à défauts non négligeables. Voyons ensemble quels sont ces écueils et comment Renault envisage de les contourner pour faire de sa citadine électrique, une référence incontestée sur le marché.
L’espace restreint à l’arrière de la Renault 5 a été l’un des premiers points à nous frapper lors de la découverte du véhicule. Le manque d’espace pour les jambes et la difficulté à positionner ses pieds sous les sièges avant réduisent le confort pour les passagers adultes. Cela dit, il est essentiel de rappeler que la R5, avec sa longueur de 3,92 mètres, a été conçue comme une citadine, privilégiant ainsi une certaine compacité.
Renault mise ainsi sur le fait que la voiture sera principalement utilisée dans un espace urbain par 1 à 2 adultes seulement qui seront donc sur les sièges avant, et éventuellement des enfants placés à l’arrière, ce qui justifie le peu d’espace.
La capacité de rangement est une autre limite de ce modèle. Malgré une capacité annoncée de 326 litres, l’accès et l’usage du coffre se révèlent moins pratiques que prévu, en raison d’un seuil de chargement élevé et d’une profondeur limitée. La configuration de la banquette arrière, bien que modulable, ne facilite pas la création d’un espace de chargement plat et continu.
Pour solutionner ceci, Renault affirme envisager un futur SUV électrique légèrement plus volumineux et habitable pour répondre à ce besoin.
La version de base de la R5, attendue avec une autonomie respectable de 300 km grâce à sa batterie de 40 kWh, fera l’impasse sur la recharge rapide en courant continu. Une décision qui a suscité des critiques, rappelant le lancement initialement controversé de la Megane électrique.
La marque anticipe que les futurs propriétaires de cette version, surtout urbains, trouveront le système de recharge AC 11 kW suffisant pour leur usage quotidien. Néanmoins, Renault reste ouvert à l’évolution de sa stratégie, notamment en réponse à la concurrence directe de la Citroën ë-C3 et ses options de recharge plus avancées.
L’annonce d’un prix de départ séduisant à 25 000 € hors bonus a capté l’attention. Pourtant, ce tarif concerne une configuration initiale qui pourrait décevoir par son absence de recharge rapide et sa puissance limitée. La version haut de gamme, dotée de meilleures spécifications, s’éloignera inévitablement de ce prix plancher et dépassera très largement les 30 000 €.
Renault mise sur une politique de tarification agressive et des offres de location attractives pour rendre la R5 électrique plus accessible, tout en garantissant un meilleur rapport qualité-prix par rapport à ses prédécesseurs et concurrents.
Le design innovant et les choix esthétiques de la Renault 5, bien que sources d’admiration, pourraient représenter un surcoût pour les consommateurs, notamment en matière de maintenance et de remplacement des pièces spécifiques comme les jantes 18 pouces ou les éléments de la signature lumineuse.
Consciente de ces enjeux, Renault pourrait envisager des ajustements pour allier esthétique et accessibilité financière, sans compromettre l’attrait visuel du véhicule.
Bien que la Renault 5 électrique se présente comme une prouesse technique et esthétique, elle n’est pas exempte de défis. La marque au losange semble toutefois armée de solutions et d’alternatives pour répondre aux attentes diversifiées de sa clientèle, promettant ainsi de pérenniser le succès de ce modèle iconique dans l’ère de la mobilité électrique.
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