850 km d’autonomie et recharge en 11 minutes : BYD lâche une bombe technologique
Le constructeur chinois BYD, numéro 2 mondial des voitures électriques, s’apprête à lancer une innovation majeure qui pourrait bien rebattre […]
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Dans un monde où les avancées technologiques semblent sans limites, Tesla, le géant de l’automobile dirigé par Elon Musk, continue de repousser les frontières avec des projets ambitieux tels que la conduite autonome et les robots humanoïdes dotés d’intelligence artificielle. Pourtant, un aspect beaucoup plus terre-à-terre vient ternir cette image futuriste : les performances insatisfaisantes de ses essuie-glaces automatiques.
Des propriétaires de Tesla Model 3 expriment leur mécontentement sur divers forums en ligne, décrivant les essuie-glaces de leur véhicule comme « le pire de tous les aspects de la voiture ». Ces critiques sont loin d’être isolées, avec des termes comme « poubelle », « absolument exaspérant » et « totalement inutile » revenant fréquemment dans les discussions.
Cette problématique n’est pas nouvelle. Depuis des années, les essuie-glaces de Tesla font l’objet de plaintes constantes, un problème embarrassant pour une entreprise prétendant être à la pointe de la technologie automobile.
@elonmusk @Tesla @MartinViecha 15+ years and close 5 million cars sold later, this dame wiper issue is still not solved. Wiper Auto, rain drops, no wipe. #tsla pic.twitter.com/McQC6Gi0rF
— Tam (@Tam88874688) January 20, 2024
Le cœur du problème réside dans la fonction « Auto » des essuie-glaces de Tesla, censée ajuster la vitesse des balais en fonction de l’intensité de la pluie. En réalité, les propriétaires rapportent que cette fonctionnalité provoque des activations erratiques, allant de mouvements frénétiques par beau temps à une réaction lente voire inexistante lors de fortes pluies.
La raison de ces défaillances semble liée à l’approche non conventionnelle de Tesla, qui, au lieu d’utiliser un capteur dédié à la détection de la pluie, s’appuie sur une combinaison de caméras intégrées et d’intelligence artificielle, une stratégie visant à réduire les coûts et à simplifier les systèmes du véhicule.
Selon Chris Fox, ingénieur principal chez Munro & Associates, le problème pourrait être attribué à un souci de calibration. Les caméras de Tesla, primordialement conçues pour la conduite automatisée, pourraient avoir du mal à détecter les gouttes de pluie en raison de leurs autres fonctions.
Par ailleurs, l’effort d’intégrer la reconnaissance de la pluie dans le système d’intelligence artificielle de Tesla a été un parcours semé d’embûches. Andrej Karpathy, ancien responsable de l’IA chez Tesla, a révélé que le système avait initialement du mal à distinguer la pluie d’autres phénomènes, nécessitant un travail minutieux de classification pour améliorer sa précision.
L’insistance de Tesla à privilégier les caméras et l’IA pour des fonctions critiques, telles que les essuie-glaces automatiques et le pilotage automatique, soulève des questions sur l’efficacité de sa technologie de vision par machine. Sam Abuelsamid, expert en véhicules électriques et autonomes, pointe du doigt les limites du système de vision de Tesla, qui, malgré les promesses de l’entreprise, peine à interpréter correctement les éléments de son environnement.
Cette situation met en lumière les inconvénients potentiels de l’approche technologique des véhicules modernes, qui, tout en offrant la possibilité de mises à jour logicielles à distance, exposent également les consommateurs à des fonctionnalités inachevées ou insuffisamment testées.
Alors que Tesla continue de tracer son chemin vers l’innovation, la question des essuie-glaces automatiques demeure un rappel que, dans l’univers de la haute technologie automobile, les promesses d’avenir doivent encore faire leurs preuves dans les détails du quotidien. Les propriétaires de Tesla, en attendant des améliorations, semblent condamnés à exprimer leur frustration sur les réseaux sociaux, espérant attirer l’attention d’une entreprise constamment tournée vers l’horizon de la nouveauté.
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