Ce que cette analyse révèle sur 1 300 voitures électriques fait réfléchir
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Les chiffres sont éloquents. En ce début 2025, les ventes de véhicules électriques du groupe Volkswagen accusent une baisse significative : -2,7% pour la marque VW et une chute encore plus marquée de -7,8% pour Audi. Ces données révèlent une réalité que peu osaient prédire : la transition électrique s’avère plus complexe que prévu pour les géants allemands.
Selon des informations du journal économique Handelsblatt, le groupe Volkswagen envisage sérieusement de revoir sa stratégie d’électrification. L’objectif initial de passer au tout électrique d’ici 2033 en Europe semble désormais s’éloigner. Le constructeur prévoit même d’investir massivement dans le développement de ses modèles thermiques existants. Cette décision pourrait se concrétiser dès mars 2025, avec des implications majeures pour l’ensemble des marques du groupe.
Plusieurs facteurs expliquent ce revirement stratégique :
La Golf illustre parfaitement ce changement de stratégie. Kai Grünitz, directeur du développement technique chez VW, évoque la possibilité de maintenir la Golf Mk8 thermique en production jusqu’au milieu des années 2025. Plus surprenant encore, elle pourrait coexister avec une future Golf Mk9 100% électrique, créant une gamme hybride unique dans l’histoire de ce modèle iconique.
Ce repositionnement stratégique touche l’ensemble des marques premium du groupe. Porsche, après avoir enregistré une chute de 49% des ventes de sa Taycan électrique, réintègre les motorisations thermiques dans ses futurs modèles. Bentley repousse le lancement de son premier véhicule électrique à 2026, tandis que Lamborghini décale sa Lanzador électrique à 2029.
| Marque | Evolution des ventes électriques | Nouvelle date cible tout électrique |
|---|---|---|
| Volkswagen | -2,7% | Après 2033 |
| Audi | -7,8% | Flexible |
| Bentley | N/A | 2035 |
L’Union Européenne maintient son objectif de zéro émission pour 2035. Cette réglementation n’interdit pas strictement les moteurs thermiques, mais impose l’absence d’émissions nocives. Une nuance qui ouvre la voie aux carburants synthétiques et à l’hydrogène. Les constructeurs européens pourraient exercer une pression croissante pour assouplir ces délais, notamment si la demande en véhicules électriques ne décolle pas significativement.
La mutation du marché automobile européen influence déjà les stratégies mondiales. Les choix du groupe Volkswagen, acteur majeur du secteur, pourraient créer un effet domino sur l’ensemble de l’industrie. Cette période charnière redéfinit les contours d’une transition énergétique qui s’annonce plus progressive que prévu initialement.
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