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Le constructeur chinois BYD, devenu un acteur majeur du marché électrique mondial, lance son offensive en Europe avec l’Atto 2. Ce SUV compact électrique, présenté au Salon de Bruxelles, vise à démocratiser la mobilité électrique avec un positionnement tarifaire agressif. Si les ventes de BYD ont atteint des sommets en 2024 avec près de 1,9 million d’unités au niveau mondial, le constructeur cherche maintenant à séduire le marché européen.
L’Atto 2 adopte une silhouette classique de SUV compact avec ses 4,31 mètres de longueur. Son style sobre et consensuel dissimule une architecture technique sophistiquée. La plateforme e-Platform 3.0 intègre une technologie “cell-to-body” innovante, où la batterie fait partie intégrante du châssis.
La version de lancement propose une batterie LFP d’une capacité de 45,1 kWh, permettant une autonomie WLTP de 312 kilomètres. Cette valeur place l’Atto 2 en retrait par rapport à ses concurrents directs. Le Kia EV3, de dimensions similaires, affiche entre 436 et 605 kilomètres d’autonomie. Le bloc électrique développe une puissance de 177 chevaux, transmise aux roues avant.
BYD mise sur un positionnement tarifaire agressif pour compenser cette autonomie modeste. Le prix devrait se situer sous la barre des 30 000€, positionnant l’Atto 2 comme une alternative économique aux modèles européens. L’habitacle propose un équipement moderne avec un grand écran central et des finitions soignées, incluant des surfaces matelassées et des éléments décoratifs raffinés.
L’annonce de la production de l’Atto 2 dans la nouvelle usine BYD en Hongrie marque un tournant stratégique. Cette décision permettra au modèle d’échapper aux droits de douane de 20% imposés sur les véhicules électriques chinois et d’être potentiellement éligible au bonus écologique. Cette localisation de la production devrait renforcer la compétitivité du modèle sur le marché européen.
BYD prévoit de compléter la gamme avec une version dotée d’une batterie d’environ 60 kWh. Cette évolution permettrait d’atteindre une autonomie supérieure à 400 kilomètres, alignant l’Atto 2 sur les standards du segment. Le constructeur confirme ainsi sa volonté de s’adapter aux exigences du marché européen, où l’autonomie reste un critère d’achat déterminant.
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