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Alors que la nouvelle ère de l’électromobilité se profile, Nissan annonce un pas audacieux avec le début de la préparation de son usine de Sunderland pour accueillir la production de la nouvelle génération de la Leaf dès mars 2025. Après avoir terminé la production de l’emblématique voiture électrique plus tôt cette année, le géant japonais de l’automobile fait les premiers pas vers son avenir électrique, mais quelques défis de taille l’attendent.
Nissan, réputé pour sa voiture électrique pionnière, la Leaf, a dévoilé des chiffres impressionnants avec plus de 650,000 unités vendues à travers le monde. Parmi eux, plus de 280,000 ont été assemblées dans l’usine de Sunderland au Royaume-Uni depuis son démarrage en 2013. Cependant, face à un marché de plus en plus concurrentiel, la marque souhaite insuffler un nouveau souffle avec un investissement conséquent.
En novembre dernier, Nissan a annoncé un investissement colossal de 3,5 milliards d’euros destiné à transformer son usine de Sunderland. Ce programme ambitieux vise à moderniser les installations pour produire trois nouveaux modèles électriques, dont la prochaine génération de la Leaf, ainsi que les versions électriques des populaires Qashqai et Juke. Les essais de production de la nouvelle Leaf devraient démarrer en août pour une durée prévue de six mois, posant ainsi les jalons pour une production dès mars 2025 si tout se déroule sans accroc.
Malgré cette avancée, la transition vers l’électrique n’est pas exempte de défis pour Nissan. Selon Alan Johnson, vice-président du secteur manufacturier régional chez Nissan, produire des véhicules électriques au Royaume-Uni est faisable « seulement si tous les astres sont alignés ». La firme fait face à plusieurs obstacles, notamment l’absence de politiques solides en faveur du secteur et les difficultés à établir une chaîne d’approvisionnement régionale efficace.
De plus, Johnson souligne que les coûts énergétiques élevés au Royaume-Uni représentent une préoccupation majeure, puisque l’usine paie parfois le double de ce qui est facturé en moyenne dans les autres pays présents sur le continent européen. Pour pallier ces coûts prohibitifs, Nissan mise désormais sur une augmentation significative de l’utilisation des énergies renouvelables. L’usine de Sunderland génère déjà environ 20% de ses besoins énergétiques via des fermes solaires et éoliennes sur site et envisage d’atteindre 100% à terme, bien qu’aucun calendrier précis ne soit fixé pour le moment.
Sur le front technique, la prochaine génération de la Leaf est dévoilée à travers le concept Chill-Out, suggérant un design de crossover coupé compact et sportif, qui pourrait se rapprocher du style du Nissan Ariya. Guy Reid, responsable de l’ingénierie chez Nissan, affirme que ce nouveau modèle marquera le début d’une ère révolutionnaire au sein de l’usine, nécessitant des ajustements majeurs pour adapter les chaînes de montage qui ont été utilisées pendant plus de 30 ans pour des véhicules à combustion interne.
Le personnel de l’usine subit également une montée en compétences pour s’adapter à la fabrication de véhicules électriques, tandis que de nouvelles technologies et machines sont introduites pour manipuler efficacement le poids conséquent des batteries électriques. Adam Pennick, directeur de l’usine, ajoute que ces changements représentent un ensemble de défis à surmonter.
En résumé, malgré des défis notables liés à la production de véhicules électriques au Royaume-Uni, Nissan est fermement engagé sur la voie de l’électrification. Avec un investissement majeur dans l’amélioration de l’efficacité énergétique et les renouvelables, ainsi qu’une refonte profonde de ses installations et de ses processus de fabrication, Nissan se prépare à prendre une longueur d’avance dans la course à l’électromobilité.
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